La princesse des sons...même meurtriers, ils se révêlent efficace.

[No]

J'étais plus épuisée que je ne l'avais jamais été. Pleine jusqu'aux yeux, et crevée d'un si long voyage, je n'en pouvais plus. Et ma fatigue se transformais peu à peu en crainte. Allais-je succomber à un si gros effort, qui m'attendais dans quelques instants ? Jd n'en savais rien. Mais j'avais peu. Et après quelques pas difficiles, et forcés, je m'éffondrai sous l'ombre d'un arbre. Mais je ne me sentais pas bien. On m'observai. Aussi, je m'éfforçai de repousser la naissance de quelques temps. Je restai allongée jusqu'a ce que je reprenne des forces, mentalement autant que physiquement. Mes longues plaintes déchiraient l'air. Je ne tiendrai plus longtemps. Bah, tant pis ! Le puma étais partit. La longue partie de la mise bas commençai. Mes douleurs aux flancs et à la croupe m'infligeaient comme des déchirures insupportables. Plusieurs fois j'hennis à l'intention de Black, sans vraiment comprendre qu'il n'étais pas à mes côtés. Pourtant, c'étais pour lui que je m'éfforçai à rester en vie. Pour lui, et...pour elle. Cette fine tête alezane qui frémisait derrière moi. D'un coup de dents, je la délivrai de son enveloppe caoutchouteuse, et la sêchai à grands coups de langue. Je restai couchée pendant que la petite pênai à se mettre debout. Quand elle y parvint, ce fut à mon tour. Tenant enfin sur mes quatre membres, je restai près d'elle, qui se jetai sur mes mamelles goulument. La petite gourmande étais née. Ses longues jambes étaient prêtes à la course, et son petit corps l'allêgerai pour la vitesse. Elle avait le corps de son père, en miniature. Le fait de tenir près de moi une si petite créature me réjouissai d'une force extraordinaire. Et j'étais fatiguée. Je me mit à brouter, attendant le bel étalon, père d'une si belle pouliche...Lady Sound.

L'étalon noir se promenait par un beau soleil. Il ne savait que faire, n'en pouvant plus d'attendre l'arrivée de son fils ou de sa fille. Il marchait parmis les quelque herbes et arbustes de son chemin quand soudain, il sentit une présence. Il esseya d'évoluer vers elle mais ne put s'en approcher que de peu. Malgrès tout, il put mieux sentir cette odeur qu'il reconnut tout de suite : Sa belle Hisan était dans les parages. Il trotta, suivant l'indice invisible, essayant de sentir du mieux qu'il pouvait. Il chercher pendant longtemps mais ne s'en aperçut pas, tellement occuper à chercher sa belle. Il entendit plusieurs cris plantifs qui lui permis de se diriger dans la bonne direction.
Entre l'herbe verte, sous un arbre dont son ombre se projetait sur le sol donnant un peu de fraicheur à cette journée chaude, il vit enfin sa No. Il sortit des fourées mais s'arrêta net, tel un piquet quand il vit une petite créature magnifique, toute frelle à ses côtés. Il n'avait jamais imaginer à quel point cela procurait du plaisir, un réel bonheur. Se sentir père c'était fantastique ! Il la regarda quelques secondes et bondit en avant, comme en course pour rejoindre, à présent, ses 2 belles. Il ralentit près d'elles et colla sa tête contre celle de No, tout en regardant, ce qu'il savait maintenant : sa fille. A l'oreille de la mère comblée, il glissa quelques mots :
- Je suis désolé de n'avoir as était là plus tôt pour te soutenir. Je suis fier de toi, je suis tellement heureux ! je t'aime de tout mon coeur. Je vais prendre à présent mon rôle avec sérieux pour vous rendre heureuse et pour vous protéger. Il baissa esuite son encolure pour carresser du museau sa fille, qui avait peine à tenir debout.

[Sorry du retard =/ ]

Mes jambes tramblaient devant ce monstrueux étalon qui se tenait près de moi. Il tendait le bout de son nez en ma direction, comme pour humer mon odeur. Il avait l'air si gentil ! Je voulais devenir comme lui. C'est pour cela que je me mis à faire comme lui, laissant la jument qui m'avais donné la vie brouter pour se redonner des forces. Une forte odeur de mâle s'empara de mes petits naseaux. J'éternua tellement elle me piquait les nazeaux. Sur un coup de tête, je memis à galoper devant l'étalon. Je pense qu'il était mon père. Je lui ressemblait tellement ! Mes longues jambes fines, ma petite tête concave...mes grands yeux. Ils étaient tellement grands que j'arrivais presque à voir derrière moi. Mais mes jambes étaient peut-être un peu trop longues : sans faire attention, je m'emmêlait, et tombait sous le rire de l'étalon noir. Ce n'étais pas drôle !

Lady sound ne savais pas encore bien manier ses petites jambes on dirai. Mais tomber fait partie de l'apprentissage de la vie. Il faut savoir faire face et se relever, pour affronter la cause. C'est pourquoi je la laissai se relever, mais en l'encourageant doucement. Elle étais superbe. *Ma petite Lady...* En voyant le regard empli de malice de Black, je me repris. *Notre, petite Lady...*
Je lui souris, le remerciant. Je vins vers lui, et frottai mon chanfrein contre l'encolure de l'étalon. M'arrêtant près de son oreille, je lui soufflai :
-Voici Lady Sound...la princesse des lieux. J'espère qu'elle sera digne de son père...

[C'est pas grave ^^]

L'étalon regardait sa fille, faisant mille et une manières devant lui. Courir, tomber, se relever faisait maintenant partit de sa vie, une vie qui serait à tout jamais graver dans son coeur, et dans la mémoire de ses parents. Une petite perle dans un monde aussi grand se devait d'être protégée ! L'étalon aida la jeune pouliche à se relever et la poussa de sa tête par derrière pour l'inciter à recommencer. Elle allait apprendre à ne jamais abandonner comme ça, tout comme Ziyadah l'avait apprit à son fils. Il regardait sa fille avec tellement de passion que si No' n''était pas venue près de lui, il serait rester dans ses rêves d'éducation et de parfaite pouliche ! Il sentit alors une nouvelle fois une odeur douce et ennivrante qui venait lui chatouiller les naseaux et puis entendit une même voix, chuchotant à son oreille. Lady Sound, quel jolie prénom pour une si jolie jeune fille !
- Lady Sound, digne fille de sa mère par sa beauté et sa grâce et digne de son père par sa carrure et son caractère ...
Il retourna alors sa tête sur lui-même pour pouvoir la plaquer contre celle d'Hisan. Ils allaient être si heureux tous les trois !

J'étais cependant épuisée. Ma croupe me faisait encore mal, et ma fille ayant réussis à se mettre debout je ne voyais pas d'inconvénient à me coucher. Tout doucement je m'allongeai sur l'herbe verte et fraiche de l'été, le soleil caché par l'ombre d'un arbre. J'étendis mon encolure, puis me roulais doucement sur le dos.

Pourquoi Maman prend une drôle de position ? Et pourquoi Papa la regarde gentillement, le regard pétillant ? Peut-être que c'était une coutume de faire ça...Avec mes longues jambes j'entrepris la descente sur les genoux, mais mon petit sabot droit resta coincé derrière ma jambe gauche et ce fut une gamelle spectaculaire. Je retombai sur le dos, d'heureusement pas bien haut. Mon père riant aux éclat je retroussait ma lèvre supérieure lui offrant une mimique amusante. Je me relevai, puis m'ébroua toute entière, du bout de mon petit nez jusqu'au bout de ma courte queue. Je m'élançai au petit trot autour de l'étalon, et me mis à faire la folle. Mais je me fatiguais vite. Revenant vers Maman, je me couchai contre elle, puis enfouis ma tête sous ses crins.

• L'étalon noir restait immobile et regardait la pouliche : les yeux de cette dernière exprimait une telle joie de vivre, c'est une explosion de pétillement pour cette nouvelle-né ! Black, qui savait très bien lire dans les yeux, pouvait distinguer de la curiosité, une envie de découvrir le monde, de décrypter des signaux qu'elle ne comprenait pas, de la joie et en même temps une gentillesse qu'il connaissait bien car c'était celle de No, sa compagne. Il aurait voulu partager ses moments avec sa famille mais sa mère était bien loin, en Arabie, devant gérer le troupeau de la famille. Son père était là mais était trop triste de ne plus voir sa "femme". Il était maintenant trop vieux pour refaire le voyage jusqu'à son pays natal et Black lui ne savait pas s'ils allaient revoir un jour Jinah.
Soudain, L'étalon noir se fit encore plus raide, tous ses sens en alerte. Il avait entendu un bruit de pas sourd dans l'herbe moelleuse. Ils regardaient tous les buissons autour de lui pour percevoir quelque chose mais il ne voyait rien. Puis, à quelques mètres de là, sortis des fourés deux chevaux : Ziyadah et Jinah ! Il les regarda avec joie et tendresse puis se retourna vers No :
- No, no ! Je crois qu'il est temps pour Lady Sound de connaître ses grands-parents ...

» Donner la vie, c'est donner la mort...nous sommes tous des meurtriers. [Black]