PV CORNU

Kadhidja n'avais plus vu son El Kador depuis la caverne. Elle est donc redevenue froide et caracterielle. Bien qu'au fond, son coeur est remplie de tendresse et de joie. Un petit bonhomme se formait dans son ventre! Kadhidja partit au galop, sa vitesse étais fulgurente et très surprenante. Quel bonheur que d'avoir un poulain! Ses membres rapide l'avaient amené dans un petit bois sombre. Parfait, pas de lumière trop éclatante. Soudain, elle eut une envie de boire. Sa gorge étais rèche et elle n'en pouvais plus de courrir. Alors, elle s'arrêta devant un petit ruisseau jusqu'à entendre des bruis derrière le buisson voisin..
Elle plaqua ses oreilles, elle ne se laisserai encore moins faire maintenant qu'elle porte un poulain. Ses sabots étaient tout deux, prêt a riposter. Les chaleurs indéfinissables lui donnait l'air fougueuse. Sa fine et longue crinière passa sur son euil noir de haine. Elle parla alors a cet inconnu, sa voix été rauque et inquiétante.

-Qui est là?

El Kador cherchait Kad. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'ils ne s'étaient pas vus, depuis la caverne. Il galopait entre les arbres, cherchant sans cesse une petite tache grise parmi des grands arbres vertiquaux. Il était fatigué, il avait soif. Il s'approcha d'un ruisseau, puis aperçut des traces de sabots, de la même taille que les siens.
*Kad...*
Il le traversa, puis passa à travers de nombreux buissons, avant de l'aperçevoir. Cette tache grise qu'il aimait tant.

-C'est moi, Kad' !

Il s'en approcha, le regard soulagé, jusqu'a ce que leurs naseaux se touchent. Il soufflait dans les siens, chérissait cette jument aussi hereuse que lui.

-Je t'ai enfin retrouvé !Sa fait des jours que je te cherche !Je t'aime Kadhidja...

Kadhidja remit vite ses oreilles en avant pointé vers El Kador. Son attitude changea brusquement. Elle paraissait maintenant mignonne et sympathique, au lieu d'être mauvaise et caractérielle... Elle s'était arrêtée de boire depuis qu'elle avait entendu la voix, gracieuse de son El Kador. Puis, elle sentit un souffle chaud dans ses fins et jolis naseaux. Un souffle qu'elle aimait plus que tout.

" Sa faisait un bail!

Elle retira ses naseaux des siens pour se mettre collée a lui. Il est vrai, cela faisais lomtemps qu'il ne s'étaient pas vu. Et son ventre montrait a pein plus de volume. En même temps, elle est petite et a une silhouette fine. Depuis ce moment a la caverne, il ne se voyaient plus.

" Je n'ai pas arrêter de penser a toi.

Même agressive, Kadhidja gardait au fond d'elle El Kador. Mais elle ne la dirais surement a personne. Surement. Vu comment elle change, tout, peux arrivé.

-Moi non plus...

El était heureux à présent. Au soleil, avec sa bien-aimée allant bientôt pouliner, il n'osait rien demander de plus. Que de bonheur, en présence de Kad'. Aussi, il s'aperçut que son ventre avait largement grossi. vant, quand elle se tenait à coté de lui, son ventre ne le touchait pas, alors que là, si, et de beaucoup.
Il commença à mercher, aux cotés de la jument, l'invitant à le suivre.

-Tu as des idées de noms ? Lacha-t-il en souriant.

Cette jument, il l'aimait plus que tout. Il voulait passer sa vie avec. Pour ne plus jamais se séparer.

Heureuse de vivre. Le mot parfait pour la décrire avec El Kador. QUand elle était collée a lui, son ventre dépassé largement de sa fine silhouette typé arabe. Bon, au moins, le petit se porte bien. Des noms? Oui, elle avais réflechis a sa durant sa grande solitude heureuse.

" Je te propose pour une pouliche, Miss Sea, Quat Amour, Just In love...

" Et pour un Poulain, Rainbow Run, Back In Black, Angel, Nuage.

Elle y avais beaucoup réfléchie, et penser.

-Je te laisse choisir, tous ces noms sont superbes...C'est pas un truc d'étalon, ça !Rit-il.

Il avançait, au près de la jument qu'il aimait. Il n'aurait jamais pensé qu'elle aurait voulu un poulain, mais il l'aimait. Et le résultat de leur amour, il était là, tout près d'eux.
El n'y avait jamais pensé, mais des fois, des jumeaux naissent. C'est rare, mais ça peut toujours arriver.

-Et...et si jamais ce sont des jumeaux ?

Lui, ça ne le dérangeait pas, mais elle...On ne sait jamais, mieux vaut poser la question. Il marchait au pas, à l'allure de la belle Kadhidja, mais tout en la regardant, attendant sa réponse.

-Je...je ne sais pas...mais je n'espère pas, je me voit mal abandonner un poulain. Je ne pourrais pas, je dois dire.

Il vint avec la jument pour boire, l'eau était fraiche et délicieuse, qui raffraichissait son esprit. Il releva la tête, puis ouvrit large ses naseaux pour sentir un éventuel danger. Rien. Tant mieux.

-Tu pense que tu mettre bas dans combien de temps, encore ?

Il tourna la tête vers la jument, quand elle eut fini de boire, lui posant une question dont il ignorait la réponse.
Notre petit El Kador n'était pas très cultivé en matière de grossesse, il préféra demander.

-C'est passé lentement, sans toi, ma belle....

Il était heureux, leur famille est à présent fondée. Il gratta lui aussi le garrot de sa bien-aimée, pressé de voir leur poulain. Il espèrait aussi que ce n'en soit qu'un, pour ne pas devoir en abandonner, même s'il ne le ferait pas.
Il avança vers un arbre, qui offreit beaucoup d'ombre et d'herbe. Puis, il commeça à en manger, écoutant tout ce que lui disait sa compagne.

-Je...non...Va pour tes noms !

Il se coucha derrière la jument, de sorte à ce que son dos soit appuyé contre le bel étalon. Heureux, mais il avait un sentiment que personne ne pouvait décrire. Lui, et sa belle venait de créer une vie. Si lointaine soit elle, ils avaient donné la vie à un futur petit poulain, certainement magnifique grace à ses origines.
Il continuait de gratter la crinière de la jument, à coups de dents, chose qu'il imait faire à quelqu'un qu'il connaissait. Sa mère et son père, par exemple.
Sentant chaque coup de pied du poulain, encore dans le ventre de sa mère, il pensait à lui. Ou elle, quel moyen d'en être sur ?

-Je pense que ce petit prend le caractère de sa mère !Dit-il en la taquinant.

Il s'arrêta de la gratter pour se gratter lui même son antérieur avec ses dents, puis mangea deux troistouffes d'herbes qui dépassaient.

-Non, ne t'inquiète pas !C'est très rare, et ça ne t'arrivera jamais, je te le promet...

L'étalon s'approcha de Kad', et lui sentit les naseaux. Il se mit derrière elle, puis se coucha à ses cotés, petits et appeurés. Elle était douce, gentille, et bientot mère de leur poulain. Il ne voulait pas qu'elle manque de quelque chose, pour elle, mais aussi pour le poulain.
En lui grattant le garrot, il réfléchissait, lui aussi à la peur de sa belle.
*Non, il ne lui arrivera rien, j'en suis sur...*
Le coeur de la belle grise battait de plus en plus fort, surement la peur, se dit-il.

El Kador laissa partir la jument, qui devait le sentir passer, ce poulain furieux. Il se releva, et commença à faire les cent pas, se disant qu'il fallait mieux laisser le jument seule à cet instant. Il ne viendrait la rejoindre que dans quelques heures. Enormément d'heures pour lui, que seulement trois pauvres petites heures courtes et innofencives. Qui se transformeront surement en dix milles heures infernales d'attente et de soucis. Sa compagne bien aimée partait faiblement vers la prairie des naissances, alors qu'elle avait peur et pas rassurée. Pourquoi fallait-il qu'elle ait peu comme cela en donnant naissance au fruit de leur amour propre ?
L'étalon, fier d'être le premier papa sur ces terres, se mit à trotiner, puis à galoper autour de quelques arbres, pour passer le temps...Un temps qui lui parrut tellement long, qui continuait vers l'infini du temps impossible à parcourir en une vie de cheval. 2puisé, couvert de sueur blanchâtre, il s'en retourna vers l'endroit où il était couché il y a environ près d'une heure, et s'arrêta. Trop long pour lui. Beaucoup trop. D'un mouvement brusque, il repartit au galop, poussant de toutes ses forces sur ses membres légers mais puissants. Il devait retrouver la belle Kad', et la rejoindre, pour l'aider et la soutenir.