Sacrée peur ! [Soft Dream/Impérial]

Valzagay était endormit, couché dans l'herbe fraîche tout contre sa mère, elle aussi endormit et allongée de tout son long. Elle avait confiance, son fils la protégeait. Valzagay aimait sa mère plus que tout et avait décidé depuis toujours de la protéger comme elle l'avait fait pour lui, il ne la quittait alors presque plus, sauf pour aller galoper et jouer dans les étendues sauvages mais il revenait toujours vite. Les pattes repliées vers lui mais l'encolure redressée, il fermait les yeux et profitait du vent tiède qui faisait danser légèrement sa crinière noire. Le reste du troupeau était près d'eux, à quelques mètres et dormaient aussi. Valzagay entendit subitement un hurlement de loup. Ouvrant les yeux subitement, il dressa les oreilles et écouta plus attentivement. Le cri reprit mais il semblait éloigné... pas de crainte à avoir. Il se détendit alors mais n'avait plus envie de dormir. Il avait fait une longue sieste au soleil la veille et se trouvait très en forme. Lentement, il se leva, s'ébroua et s'éloigna de plusieurs mètres pour brouter sous la lune. Le silence était royal, presque inquiétant, on entendait que le bruit des grillons.
Valzagay leva un instant son nez, terminant la poignée d'herber qu'il venait d'arracher. Il vit, tout près, la montagne enneigée qui s'élançait et brillait sous la clarté de la lune et des étoiles. Enchanté, il se sentit très curieux d'aller y faire un tour. Il jeta un œil à son troupeau qui ne se souciait pas de lui et partit au grand trot droit vers le montagne.

Il prit ensuite le galop. Un galop cadencé mais pas rapide pour ne pas se fatigué. Une demi-heure plus tard, il parvenait à la montagne. Il y faisait froid et le sol était jonché de neige. Etant poulain, il avait été très surpris par cette matière très froide. Ensuite il avait joué dedans pendant des heures. Ca ne remontait pas à si loin. Val' fit quelques pas dans la neige puis y fourra son museau. Il secoua ensuite son encolure. Brrr... C’était vraiment froid !
Relevant la tête, il suivit une sorte de sentier qui grimpait un peu plus haut dans la montagne. Il se promena ainsi pendant un bon moment lorsque soudain, une odeur et un bruit inquiétant l'immobilisa. A l'affut, il pivotait ses oreilles dans tous les sens, un antérieur en suspens, le regard vif fouillant l'espace autour de lui. Il y avait beaucoup de sapins et cela l'empêchait de bien voir l'ensemble. C'est alors qu'il y eu un grognement. Valzagay sursauta et se tourna alors vers un gros loup gris affamé. Aussitôt, il coucha ses oreilles en arrière et recula un peu. Il y eu un deuxième loup... puis trois... ils étaient quatre ! Valzagay commençait à avoir très peur et lorsque le premier loup de la petite meute bondit, il rua et fila comme l'éclair entre les arbres, poursuivit par les quatre loups qui jappaient après lui.

Valzagay galopait le plus vite possible mais les canidés connaissaient mieux la forêt. Et puis il y avait toute cette couche de neige qui le ralentissait. Et puis soudain... un cul de sac ! Valzagay se retrouva piégé face à un mur de la montagne et les loups l'encerclèrent. Les naseaux fumant et les oreilles plus couchées que jamais, montrant les dents, Valzagay fit face aux carnivores qui se léchaient les babines. Le premier loup de lança. Valzagay hennit furieusement et se cabra, tentant d'écraser l'animal de ses sabots puissants. Mais les autres loups se lancèrent aussi. L'un deux sauta et plongea ses crocs dans son encolure. Val' poussa un cri de douleur rua en tout sens, réussissant à se débarrasser du loup qui s'écrasa dans la neige. Il se cabra et envoya un coup de pied à un autre qui fut assommé. Mais contre quatre loup, même jeune et puissant comme il était... il avait peur pour sa vie... il hennit le plus fort possible pour appeler de l'aide et continua à se battre bravement.

La lune était haute dans le ciel. Il faisait frais presque froid. Le ciel était découvert et les étoile sintillaient.
C'était tellement beau. Tellement beau que cela me dégoutais. Les branches des sombres sapins retombaient juste au dessus de ma tête. Les épines déjà fannées étaient tombées par terre et je les sentaient légèrement sous mes sabots. Je m'arreteais brouter quelques touffes d'herbes par-ci par-là. Le brouillard se levait et les quelques bosse et relevaient le relief plats étaient étrangement de forme de tombes. L'endroit devenait terrifiant. Je me sentais dans mon élément. C'est dans ce genre d'atmosphère que j'aimais vivre. C'était quelques peu étrange pour les autres mais pour moi rien de plus normal. Ma robe noire se confondait avec la couleur de ciel. J'entendis soudainement quelques aboiments et des bruits de sabots. Surment une course effrénée pour échapper au loups de la forêt. Je n'y preta guère d'attention. Ce cheval n'avait qu'a se débrouillier seul. Je voulais prendre un peu de temps pour moi depuis que Cruelle était arrivée j'étais souvent avec elle et beaucoup moins seule. Ma propre fille avait réussit a m'attendrie et je deffit quiquonc de lui faire du mal. Celui qui la blesserait ou ne serraisse qui l'égratinerais je lui trancherais la tête et le donnerais a mangé aux loups mais avant je prendrais soins de la pietiner et de lui faire endurer une sénace de torture. Les japement recommencairent suivient d'un hennissement strident et puissant qui me sortirent de mes pensées.

Je me mis au trot en directions de tout ce boucant. Le voyage ne fut pas bien long, en quelques minutes je me trouvit devant un cul de sac. Un étalon était bloqué encerclé pas de nombreux loup affamés. Le lup du milieu était le plus gros et le plus grand surment le dominant. Et ceux qui l'entouraient étaient petits et maigres. Les plus petits lui sautait dessu en grognant et mordant en arachant un maximum de chair. L'étalon bai qui tentait de ce deffendre était certe puissant mais encore bien jeune il devait avoir bien 5 ans de moins que moi. Je n'allais quand même pas le laisser mourir attaqué par des loup quelle honte pour notre race ... Je m'aprochait au pas vers le plus gros de loup, qui me tournait le dos face a l'étaon bai. Le loup qui devait avoir entendu mes pas sur les épines des sapins se retourna mais avant qu'il n'est le temps de réagir j l'agripa juste derrière sa tête au dessus de son cou par mes dents tranchantes. Et le souleva pour l'envoyer balader contre un arbre. Le sang qui était rester sur mes dents me fit fremir de plaisir. Je retourna voir le dominant et me cabra de toute ma hauteur au-dessus de lui. Mes anterieurs puissants battant l'air. Puis il etombèrent de tous leur poid sur le loup qui en un coinement strident se tu a jamais. Sur ce tous les maigrichons petits loups s'éloignèrent en glapissant au grand galop. je ne fit que les accompagnés du regard.

Valzagay commençait à désespéré. Les loups étaient de plus en plus excités au fur et à mesure qu'ils parvenaient à lui mordre les flancs ou les jarrets et notre jeune étalon dansait à moitié sur place tout en bondissant comme un cheval de rodéo en envoyant ses postérieurs dans tous les sens. Parfois il frôlait l'un d'eux mais ses attaques n'étaient pas précises car il avait trop peur. Il hennissait de terreur de toutes ses forces, espérant que son troupeau l'entende ainsi que sa mère... mais il était trop loin sans doute...
Un des loups bondit et planta ses griffes dans sa croupe pour tenter de le mordre. Valzagay, fou de rage, envoya une puissante ruade. La bête s'envola au dessus de lui et s'étala dans la neige... malheureusement sans trop de dégâts. Et ils continuaient à attaquer sans relâche, déterminés à le fatiguer de plus en plus pour en faire leur repas. Mais Valzagay n'était pas du tout d'accord ! Il se battrait toute la nuit s'il fallait ! Sa mère avait besoin de sa protection... les autres mâles n'attendaient que ses longues absences pour lui tourner autour et ça rendait notre étalon ivre de rage et de colère. Mais pour le moment... c'était lui qui avait besoin d'aide. La neige sous ses pas était un champ de bataille, et là ou la neige manquait, le verglas apparaissait et le faisait glisser de temps en temps.
Val' hurla de nouveau et claqua sa mâchoire puissante sur l'épaule d'un des carnivore qui glapit de douleur en reculant, puis repartit au combat. Valzagay recula encore jusqu'à ce qu'il se retrouve coincé, la croupe contre la roche et les loups resserrant leur cercle autour de lui. Effrayé, le cheval ferma les yeux en attendant son heure lorsque soudain, un bruit de combat lui parvint.

Valzagay rouvrit les yeux, surpris, et vit alors un grand étalon noir à l'air puissant s'attaquer au chef de meute. Il envoya celui-ci s'écraser contre un arbre en l'attrapant par la nuque, puis l'écrasa de tout son poids, lui faisant rendre son dernier souffle dans un grognement. Valzagay regarda les autres loups gris et miteux qui lui grognèrent dessus puis qui préfèrent détaler en toute hâte après la défaite de leur chef de meute. Valzagay avait encore les oreilles plaquées en arrière, le souffle rapide, hors d'haleine soulevant son poitrail au poil baie et luisant de sueur. Son encolure, sa croupe et ses pattes étaient abimés à cause de morsures ou de griffures et lui faisaient un peu mal. Encore tout retourné par ce qui c'était passé si vite, Valzagay resta un moment immobile. Puis il fixa l'étalon qui avait simplement suivit des yeux la fuite des loups affamés. Il lui en était très reconnaissant d'avoir prit ce risque pour l'aider. Alors Val' essaya de calmer sa respiration saccadée et s'avança de quelques pas maladroits vers le grand étalon noir. Il hésita une petite seconde puis baissa l'encolure comme remerciement et respect.

- Merci de m'avoir aidé. Puis-je connaître votre nom ? Le mien est Valzagay.

Il se redressa en regardant l'étalon de ses yeux noirs et poli. Il n'avait encore jamais vu ce cheval dans les environs... mais il avait l'air très fier et puissant. Sans aucun doute le chef d'un clan ou d'un troupeau. Mais il paraissait pourtant solitaire. Alors qui était-il vraiment ? Peut-être le lui dirait-il... Valzagay allait le découvrir.
Le vent soufflait toujours sur la montagne enneigée et Valzagay commençait à souffrir un peu du froid, affaiblit par ses blessures et ses efforts.

Après que tous le troupeau de ces mauviettes de loups fut partient je me retrouvea seul avec l'étalon attaquer. J'allais encore avoir le droit a une serie de questions dans le genre: Coment t'appelle-tu ? De quel clan fais-tu partis ? ect ... Je me mis en marche je ne sais pas trop où je voulais aller. Je me promenais. C'était les mes quelques instants seul sans ma fille. Bientot viendrait le moment où je pourrais la l'éntrainer, la montée contre sa propre mère, le moment ou elle deviendrait comme moi. Le temps c'était refroidit et quelques flocons de neige commenceairent a tomber. Je susauta lorsque un flocon glacé entra en contact avec ma peau brulante.

L'étalon bai était essouflé et parraissait bien content que je lui ai sauver la vie. Je n'étais pas tout a fait du même avis. C'était surment la première et la dernière fois que je sauvais la vie de quelqu'un. Je n'était pas comme sa d'ordinaire mais c'est peut être le fait d'avoir une fille qui me rendais plus sensible. Et voila qui me demmendait comment je m'apelais.
-Imperial.
Lui laçais-je sans même me retourner. J'avanceais toujours sans savoir où j'allais. Au bout d'un certain temps les arbres s'écartèrent et je m'arreta en haut d'une grande plaine encerclée de montagnes blanches. Un troupeau était au beau milieu de ce paysage je les contempla, d'ordinaire je les aurais attaqué mais quelque chose me disait de ne pas le faire.

L'étalon noir semblait pressé et ne pas vouloir engager une quelconque discussion. A bien le regarder, Valzagay jugeait que c'était un mâle probablement solitaire avec un coté mauvais en lui, ça se lisait dans ses yeux et sa façon de se battre et de tuer. Ce qui n’aidait pas beaucoup notre jeune cheval à engager la parole. Mais Val' lui devait la vie, qui qu'il soit, bon ou mauvais, il venait tout de même de lui rendre une fière chandelle. C'est ce qui poussa Valzagay, au bout d'un moment, après s'être plus ou moins remit de l'attaque, à le remercier et à lui demander son nom. Il pouvait mal le prendre, le jeune étalon en était conscient, ce cheval n'était pas commode du tout à première vue. Valzagay cessa donc d'approcher et garda intelligemment ses distances, les oreilles très légèrement en arrière, signe de prudence et de méfiance envers ce cheval inconnu. L'étalon n'avait pas l'intention de lui poser des tas de questions en fait, conscient que ce n'était pas une très bonne idée. Il avait cerné le personnage et le caractère de ce cheval et préférait rester calme et surtout pas indiscret. Au bout d'un petit moment, il cru même que son "sauveur" n'allait pas lui répondre et disparaitre comme ça, simplement.

Mais finalement, sans se retourner pour autant, il lui apprit que son nom était Impérial. Valzagay eut un sursaut de surprise, redressant subitement les oreilles. Impérial ? Celui dont lui avait parlé Papillon ? Le père dangereux et mauvais de Cruelle ?! Ca alors ! Il comprenait bien mieux tout à coup. L'humeur sombre, Valzagay fixa le cheval noir qui s'éloignait avec colère et mépris. Ce n'était pas du tout prudent, mais il ne tint pas en place. Oubliant ses blessures et sa faiblesse, il coupa la route de l'étalon en quelques bonds, laissant échapper un nuage de fumée de ses naseaux dans l'air froid. Puis il le regarda avec froideur, courbant légèrement l'encolure pour montrer son humeur. Ils avaient désormais quittés la forêt et se trouvait en hauteur d'une plaine ou se trouvait un troupeau. Le sien en quelque sorte... raison de plus de se mettre en travers de la route d'Impérial.

- Je sais ce que vous avez fait à Papillon. C'est une jument qui ne mérite pas ce que vous lui faites subir ! Vous êtes la honte de notre race Impérial...

Valzagay lui donna un coup de dents, au niveau de la mâchoire puis pivota et envoya ses postérieur en direction de l'étalon sans pour autant vouloir le toucher, simplement pour lui faire comprendre sa désapprobation, et s'éloigna dans une petite galopade pour aller rejoindre son troupeau et sa mère dont il entendait l'appel.

Le poulain agitait sauvagement ses membres fins devant moi, je ne bougea pas d'un pouce. Soit disant que j'avais fait du mal a Papillion ... Je vois qu'il n'est pas au courent de toute l'affaire, moi qui avais sauvé son fils des griffe d'un étalon bien plus fort que lui je devanais le Méchant ?! J'eu un sourir sarcastique comme a mon habitude. Papillion n'était qu'un sale chienne et ce maudit poulain devait avoir plus honte que moi, il se montrait grand et fort et ne savait même pas se débrouiller contre une petite dizaine de chiens répugnants. MOI la honte de notre race ! Je galopa derrière lui et me mis en travers de son chemin.

-Je vois là mon petit que Papillion ne t'a pas mise au courent de toute l'affaire ...

Je le stopa dans sa course et nous fûme rapidement tout deux a l'arret. Les chevaux qui portaient trop facilement des jugements sans me connaître avaient tendance a m'énerver et encore plus quand je viens de leur sauver la vie ! Sa y est j'étais en colère et la moindre petite parole de travers et malheureusement pour lui je m'engagerais a une bastonade serieuse. Je plaqua les oreilles en arrière et montra des dents cet atitude devenait presque habituelle avec le temps.

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