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FULL SYMPHONY

J'avancais dans le noir le plus complet de cette grotte que je venais de découvrir, mais j'y voyait très bien car mes sens s'étaient très développés a cause de mon silence... (elle est muette) mes sabots résonnaient fort sur le sol fragile de la grotte plutot étroite.
Soudain, je m'arrête. Il y a quelqu'un qui dort par ici ! Je l'entend respirer... C'est un autre cheval ! Une jument si mon odorat ne me trompe pas... Elle rève ! Elle s'agite beaucoup dans son sommeil ! Alors je m'aproche, en faisant résonner de plus belle mes sabots pour lui signaler de ma présence sans lui faire une peur bleu alors qu'elle dort tranquillement...
Je la vois ouvrir les yeux dans l'obscurité, les chauves souris, seuls témoins de la scène, étaient silencieuses comme la mort et épiaient le moindre de nos mouvements.
Je m'aproche alors de la jument noire, dificile a distinguer sur le fond obscur du décor qui s'offrais a nous. C'était très humide à l'interieur ! De nombreux filets d'eau coulaient le long de la parois.
J'en pris quelque gorgées.
La jument était très fatiguée, elle ne s'était même pas levée lorsque je suis arrivée !
Je baisse la tête, en pensant qu'elle s'était habitué au noir et pouvais me distinguer plus ou moins vaguement... Je renifle le sol, et je me couche de l'autre côté du chemin, pour ne pas la dérenger... Je me demande commet elle va réagir lorsqu'elle va comprendre que je suis muette ! Curieuse que je suis ! Je pose ma tête sur le sol trempé, et je la fixe, je l'occulte du moindre recoin et me fait une définition précise de sa morphologie pour que sa forme me reste gravée a jamais dans ma mémoire. Je respire a plein poumon pour reconaitre son odeur aussi. Et puis j'attend... J'attend un signe de vie de sa part !

Je regardais attentivement la jument, jusqu'a ce qu'elle me pose cette question si simple mais mais a ca je ne pouvait plus répondre... J'avais décider de ne plus parler, point barre. Ce silence, je le dédiai a ma mère, partie bien trop tot.
Je leva la tête, et la regarda avec des yeux pétillants. Je sais pas pourquoi, même avec les oreilles en arrière, je savait que cette jument pouvait être simpatoche ! Les oreilles bien dréssées en avant, j'inspirais confience.
Avec lantérieur droit, je grattais le sol, comme pour lui dire qu'il m'était impossible de lui répondre. Puis je donna un coup de tête en avant, style pour dire "et toi ?".
Le silence reigna longtemps quand même. Les oiseaux-rats -comme je les appellais- nous regardaient de leur yeux rouges équarquillés avec une certaine admiration, comme si ils n'avaient jamais vu de bête aussi grosse et imposante que nous ! C'était marrant avoir ! Mais aucune émotion ne paraissait sur mon visage, juste mes yeux, qui parlent pour moi.
Je tourne la tête vers la jument, attendant sa réponse.

up x)

La jument finit par bouder mon silence. C'était drole a voir ! Mais, en regardant bien, je voyais bien qu'elle soufrais de quelque chose... Quelque chose de très douloureux... Les images de ma mère morte qui se faisant dévorer par le puma me revint a l'esprit. Qu'elles horribles images ! Je sexccoua violement la tête pour encoyer baldinguer tous ses souvenirs noirs. Je la regardais, fixement, intensément, sans dire un mot. Puis je pris mon courage a deux mains (ou deux sabots dans se cas la... xD) J'ouvrit la bouche et esseya de dire quelque chose, mais les mots ne voulaient toujours pas sortir ! Je me racla la gorge, poussa de petits hénnissements, tout ca dans le but de réussir a lui sortir une phrase correcte. Une note rugeuse et grave sortis enfin, quelque chose qui ressemblais a "je...". Je repris, racla encore ma gorge pour échauffer mes cordes vocales, et finit par lacher:

"Je m'appelle Full Symphony.. Je ne peux plus parler a cau... " reste de la phrase devint vite incompréhensible, c'était quelque chose dans le genre " a corze d'upouma" ou " a cauzé du puma". je racla ma gorge une dernière fois. " a cause du puma qui a tué ma mère"

Ma voix était douce et mieleuse, un vrai bonneur de note qui s'harmonisaient parfaitement, comme un bou de paradis que l'on arrachais a mon coeur par la bouche, une merveilleuse symphonie de douceur malgré les petites fausse notes qui traissaient un silence devenus trop long. Angélique mais sure, elle inspirais la confiance et la douceur d'un paradis que l'on aimerais retrouver.

Ca me faisais le plus grand bien de reparler un peu, meme si c'était peu ! J'aime ma voix... Elle me rassure quand je suis seule. Je repris un peu du mauvais pied:

" je sais qu'il y a quelque chose qui te... Je cherchais mon mot... tracasse ! enfin je m'en était souvenu après un long silence. Parle moi de ton passé, je sais qu'il te fais mal, mais d'en parler ne pouras ne te faire que du bien, tu peux me faire confience, tes plus précieux secrets resteront dans cette grotte."

Je ne savait pas comment elle allait réagir, alors je l'épiais, attendant le moindre signe de vie.